Chère consœur, cher confrère,
L’opération Bruxelles est lancée. Nous avons jusqu’au 30 septembre 2025 pour nous inscrire et donner toute sa force à ce mouvement, qui doit rassembler plus de 3 000 anesthésistes, chirurgiens et obstétriciens.
C’est par notre mobilisation massive et inédite que nous ferons entendre notre voix et montrerons notre détermination.
Vous êtes nombreux à nous contacter : nous répondons à vos questions, et nous continuerons à le faire dans nos prochaines communications.
Beaucoup d’entre vous ont déjà perçu la situation périlleuse qui s’annonce à l’automne.
D’autres estiment qu’il ne se passera rien, qu’une dissolution de l'Assemblée nationale interviendra peut-être, ou encore que le secteur 2 serait intouchable, sans coût pour l’Assurance maladie, et qu’en définitive « tout ira bien ».
Ils ont peut-être raison.
Mais sans céder à la politique-fiction, notre responsabilité est claire : anticiper et prévenir toute attaque contre le secteur 2.
Ne pas le faire serait une faute que vous seriez en droit de nous reprocher.
Notre diagnostic, partagé par de nombreux observateurs, ne fait plus aucun doute, le compte à rebours contre le secteur 2 a commencé :
- Un contexte politique instable et défavorable. Aucun parti politique ne soutient l’exercice en secteur 2, tandis qu’un nombre croissant de parlementaires en demandent ouvertement la suppression.
- Deux vecteurs législatifs menaçants à l’automne 2025 :
- Le PLFSS 2026, où l’amendement du Parti socialiste visant à supprimer le secteur 2 pourrait cette fois-ci trouver une majorité.
- La loi Mouiller/Garot sur l’accès aux soins dans les territoires : rappelons que la loi Garot initiale prévoyait déjà, dans son article 6, la transformation du secteur 2 en secteur OPTAM. Cette nouvelle mouture constitue aujourd’hui un véhicule législatif « idéal », susceptible de fédérer toutes les forces politiques et de créer les conditions pour supprimer le secteur 2.
- Une situation économique dégradée. Les comptes désastreux de la Sécurité sociale condamnent toute revalorisation significative de nos actes.
- Un désengagement conventionnel manifeste :
- La revalorisation prévue au 1er juillet 2025 a été annulée, témoignant de la rupture conventionnelle.
- La réforme de la CCAM, qui devait intervenir au premier trimestre 2026, a été repoussée à… 2028.
- Une offensive médiatique et politique. Depuis plusieurs semaines, politiques et médias multiplient les prises de position contre les "dépassements d’honoraires" et leur "insupportable augmentation", préparant ainsi, de manière démagogique, l'opinion publique.
- Une mission parlementaire qui va débuter. Le Premier ministre a nommé deux députés et un inspecteur de l’IGAS, dont le rapport est attendu fin septembre.
Nous serons auditionnés une heure mardi 26 août 2025.
Au vu de la situation budgétaire, politique et médiatique actuelle, nous connaissons approximativement les conclusions de cette mission, qui, sans aucun doute, serviront de support au gouvernement et aux parlementaires pour attaquer le secteur 2.
Espérer une dissolution ou un remaniement, c'est s'illusionner ; subir une loi mettant fin au secteur 2, ce serait capituler sans combattre.
Seule une mobilisation massive nous permettra de défendre notre exercice. N’attendez pas que votre consœur ou confrère s’engage : faites-le vous-même et faites-le savoir pour intensifier l'engagement de tous les acteurs du bloc opératoire.
Les politiques parient sur notre passivité et notre dispersion. Montrons-leur que nous savons faire front !
L’engagement financier : un investissement pour l'avenir
Oui, cela implique un engagement financier pour chacune et chacun d'entre nous. Mais il reste modeste comparé à l’enjeu : maintenir le secteur 2 et préserver l’avenir de l’exercice libéral. Cet effort individuel ponctuel est un investissement collectif décisif. Si nous ne sommes pas capables de le faire, alors les politiques continueront à nous traiter comme une variable d’ajustement budgétaire… jusqu’à effacer l’exercice libéral du paysage de la santé.
Nous n’avons plus le luxe d’attendre ni de tergiverser.
Nous devons peser dès maintenant, avant le 30 septembre 2025. Seule une mobilisation massive nous permettra de défendre notre exercice.
Nous, chirurgiens, anesthésistes et obstétriciens, devons dès à présent préparer
notre mobilisation pour un arrêt d'activité. Une telle action doit être anticipée suffisamment tôt.
Ainsi, nous vous proposons de quitter la France pour nous retrouver à :
BRUXELLES
du dimanche 11 janvier au mercredi 14 janvier 2026
Pour l’organisation de ce mouvement d’envergure, nous avons fait appel à la société KOSMO TRAVEL GROUPS.
Nous devons être plus de 3 000 inscrits avant le 30 septembre 2025 avec un engagement financier de 1 180€ par inscrit.
Vous pouvez consulter en toute transparence les modalités d’inscription en cliquant ici.
Login : LEBLOC
MDP : Brux@2026
Le droit nous rappelle qu’il est souvent plus périlleux de rester immobile que d’agir. Face à un risque identifié, l’inaction pèse toujours plus lourd qu’un excès de prudence.
Le secteur 2 est aujourd'hui terriblement menacé et nous n’aurons pas de seconde chance.
N'hésitez pas à nous contacter, nous vous apporterons toutes les informations nécessaires.
Bien confraternellement,
Loïc KERDILES
Anesthésie : – 70 % de la valeur des actes en 45 ans, le secteur 2 est le rempart
En 45 ans, les actes d’anesthésie (K25, K100) n’ont été revalorisés que de 5 à 14 %. Résultat : une perte de 70 % de leur valeur réelle, alors que toute revalorisation structurelle est aujourd'hui repoussée à ... 2028.
Dans ce contexte, le secteur 2 n’est pas un avantage accessoire, mais une condition de survie.
Avec 56 % de dépassements moyens, il constitue le seul levier permettant de maintenir le niveau d’exigence de la pratique et une sécurité des soins reconnue comme l'une des meilleures au monde.
Supprimer le secteur 2 reviendrait à fragiliser immédiatement l’anesthésie libérale, qui assure aujourd’hui deux tiers des prises en charge anesthésiques — et ce, à un coût moindre que celui de l’hôpital public.
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Adhérer, c’est agir.
La médecine libérale spécialisée traverse sans doute l’une des périodes les plus critiques de son histoire. Nos responsabilités, notre autonomie, et les fondements de notre exercice sont en jeu.
Dans ce contexte, l’engagement individuel et collectif ne peut plus attendre.
Adhérer, c’est choisir de peser sur les décisions qui dessinent l’avenir de notre profession.
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